La question qui fait mal

Ma journée d'hier était en bonne position dans le top ten des pires journées de ma vie... une successions d'évènements négatifs se sont acharnés sur mon être. On doit vraiment ignorer les coups de la Fortune qui ne dépendent pas de nous, afin de vivre mieux... Ce satané Epicure a encore raison.

Ce matin une phrase m'a fait mal, d'autant plus que c'est une question :
"Le désespoir est-il une forme de paresse?"
Comme d'habitude, lorsqu'il y a débat, deux personnages en moi se créent et commencent à se taper dessus à coup d'arguments bien affutés... les autres personnages en moi, le public, prennent eux-aussi partis et suggèrent parfois des arguments, issus de l'expérience. Heureusement qu'il y a eut des exercices de maths à faire après, sinon, je serais sauté par la première fenêtre venue, à condition qu'elle soit assez élevée.

J'ai eu envie de me suicider plusieurs fois aujourd'hui. Comme d'habitude, à la place, j'ai fuit devant l'épreuve perdue d'avance. La lâcheté ne me lâche pas.
En plus ma mère qui me rappelle que je construis mon avenir. J'ai du potentiel, c'est ça le problème en fait. Sinon, on ne se soucierais pas de savoir que j'ai bien rendu mon devoir d'histoire : parce que je peux le réussir, on vérifie que je l'ai fait. Comme le bonheur de ma mère dépend de la satisfaction de ce qu'elle a réalisé (ou enfanté), j'ai toujours honte d'être ainsi : mal, lasse, dépressive. Merde. Elle a pété un câble ce midi, ma mère. Pas moyens de la consoler. C'est dans ces fameux moments que tu es obligé de subir parce que si tu pars, elle te cours après pour déverser son inquiétude sans proposer de solutions aux problèmes (ce qui multiplie encore l'inquiétude). C'est mon chat le plus tranquille dans l'histoire : on ne lui demande rien et on n'attend rien de lui. Le rêve.

Sois bien ! Sois en bonne santé !


Bordel...