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° Ceci est mon Exutoire °
1 août 2007

Vacances nantaises.

Je n'était jamais restée un mois des vacances d'été en ville. L'été, je suis plutôt habituée au bord de mer... ça me manque un peu à vrai dire. Mais la ville m'attire, c'est physique. J'aimerais la fuir, loin, au pouliguen, "l'étendue blanche"... La ville ne dort jamais. Même à quatres heures du matin, on ressent cette musique. Ce sont les noctambules qui rodent, la nuit leur tend les bras... Le sommeil n'a pas sa place ici. Impossible de fermer l'oeil : trop de vie s'agite au dehors. Alors j'écoute The Cure, j'entre dans ce monde irréel, trop vivace... L'album Disintegration me submerge. La notion du temps devient abstraite... Plus rien ne compte... Ne restent ici que ces mélodies, la lune et ses rayons qui donnent une autre dimension à cette pièce... Les murs n'existent plus, ils vivent. Un feu d'artifice de synthétiseurs me transporte, la voix de Robert Smith me transcende. Tout ressemble à tout. La lune est aveuglante, sa lumière plus vive que jamais. Mon esprit et mon enveloppe charnelle se lient, mes sentiments et mes sensations conglomèrent. Mes sens se perfectionnent. Ma passion se déchaîne avec véhémence, provoquant l'impétuiosité de tout mon être. Celui-ci a plongé dans une extase délicieuse. Plus rien ne me retient. Je ne m'en lasserais jamais.

Disintegration est l'oeuvre la plus euryhtmique et la plus euphonique de The Cure.
A mes yeux, elle est incomparable.

disintegration




L'excitation urbaine se lit jusque dans mon regard...
J'aimerais tant retourner en haut des falaises rocheuses, admirer la mer dechaînée, laisser le vent jouer avec mes cheveux. et vivre loin du monde humain...
La ville aura raison de moi si je ne la quitte pas. Elle me rendra folle. J'en ai des nausées chaque matin, à chaque renaissance dans cette fourmilière... encore et toujours l'agitation au dehors... l'animosité omniprésente, à n'importe quelle heure ! Rien ne l'arrête ! Les tramays passent toujours, transportent la foule, ébranlent le sol sur leur passage.

Nantes provoque ma folie.
Cette ville me rend boulimique, à en vomir mes tripes.
J'y marche, j'y cours, j'y vole !
Mon esprit s'y agite, mes passions explosent !

Le Pouliguen apaise mon âme, m'impose son calme sereinement.
Chaque année depuis ma tendre enfance, j'ai de plus en plus besoin de cette bulle d'air marin.
L'an dernier, j'ai eu la chance de pouvoir y séjourner 3 mois sans mes parents (ma mère est passée de temps en temps), juste avec mon petit frère et ma grande soeur. J'y ai perdu du poids, à force de courir avec le vent, tôt le matin, aux côtés de la mer. J'ai mangé frugalement. Ce mode de vie m'a énormément plu.
Cette année, je ne pourrais y rester que deux semaines à peine. Cela m'attriste beaucoup.
Il m'est arrivé des choses facheuses pendant ce mois de juillet qui ne se serait jamais produites si j'étais au Pouliguen. En ville, on veut toujours vivre des évennements incroyable, des expériences... j'en ai bavé. Je ne vais pas trop me plaindre, j'ai apprécié certaines découvertes. C'est juste que je n'en peux plus.

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